Modèle d’analyse pour les exercices sur les universaux d’implication
Introduction
La démarche à suivre est illustrée avec les universaux n°3 et n°41 de Greenberg [1966]. Le premier exemple est commenté tandis que le second est réduit aux seules informations pertinentes telles qu’elles doivent apparaître pour le moins dans les exercices.
Dans ce type d’exercice, le corpus contient des exemples empruntés à diverses langues (trois langues pour le moins) et il s’agit de retrouver un universal d’implication. Les exemples -en transcription phonétique large pour les langues sans écriture ou dont l’écriture ne repose pas sur l’alphabet latin- sont toujours associés à une glose mot à mot et à une traduction.
Les étapes pour parvenir à la formation de l’universal d’implication sont les suivantes :
- Identifier les deux propriétés illustrées dans les exemples.
- Pour chaque langue, préciser le type au regard des deux propriétés.
- Établir le tableau de la distribution des propriétés.
- Établir le diagramme de Carroll [1] en faisant apparaître la distribution lacunaire.
- Établir la table de vérité de l’implication à partir du diagramme de Carroll.
- Formuler l’universal d’implication.
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Lewis Carroll, écrivain, auteur d’Alice aux pays des Merveilles était également un mathématicien et un logicien. Il a écrit notamment l’ouvrage Logique sans peine, trad. Jean Gattégno et Ernest Coumet, Éd. Hermann, Paris 1966.↩